La foule
(Edith Piaf - 1958)


Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule,
Et la foule vient me jeter entre ses bras...

Amor de mis amores

Reina mía  qué me hiciste ?

Que no puedo conformarme

Sin poderte contemplar

Ya que pagaste mal

A mi cariño tan sincero

Lo que conseguirás

Que no te nombre nunca más.



Entraînés par la foule qui s'élance

Et qui danse

Une folle farandole

Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés
Nos deux corps enlacés s'envolent
Et retombent tous deux
Enivrés et heureux...

No te asombres si te digo lo que fuiste
Una ingrata con mi pobre corazón,
Porque el fuego de tus lindos ojos negros
Alumbraron el camino de otro amor
Et la joie éclaboussée par son sourire

Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires

Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras...

Amor de mis amores
Reina mía  qué me hiciste ?
Que no puedo conformarme
Sin poderte contemplar
Ya que pagaste mal
A mi cariño tan sincero
Lo que conseguirás
Que no te nombre nunca más.

Entraînés par la foule qui s'élance

  Et qui danse

Une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole
L'homme qu'elle m'avait donné
Et que je n'ai jamais retrouvé...


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